Né en 1953, Franz Bodo grandit à Asnières-sur-Seine.
Après les Arts-appliqués de Paris, il commence une carrière d’illustrateur et enchaîne créations publicitaires et affiches de cinéma.
En parallèle, il ne cesse de peindre.
Fin des années 80, il se consacre totalement à la peinture. Ses sujets changent: il se tourne désormais vers les animaux qu’il a beaucoup observés, enfant. Sa technique évolue également : il charge ses enduits de poudres minérales ou de fragments végétaux, et peint à l’acrylique. Sa première exposition personnelle se tient en 1994 chez un collectionneur parisien — c’est un succès.
Suivent des expositions personnelles en galeries à Paris et en Belgique, ainsi que des participations à des salons, parmi lesquels :
– la Biennale d’Art animalier de Saint-Pierre-lès-Nemours (lauréat des Prix du jury, Grand Prix de la Ville),
– le Salon national des Artistes animaliers de Bry-sur-Marne (lauréat du Prix Roger B. Baron)…
La démarche de Franz Bodo est simple. Il connaît de coeur les bêtes de nos prairies, de nos basses-cours ; et s’attache à restituer leur présence pas si familière mais toujours apaisante.
Ses troupeaux d’oies sont avant tout le prétexte de sculpter la lumière en jouant avec les différentes textures du plumage.
Dans ses portraits de vaches, indéniablement, les regards et les expressions viennent nous toucher là où nous sommes. Comme le remarquait Jean-Pierre Kieffer, président de l’OABA1, « habituellement, on peint les bovins comme un élément de paysage. Là, ce sont de vrais portraits, des personnages à part entière […].»
1 OEuvre dʼassistance aux bêtes dʼabattoirs. Franz Bodo est adhérent.